Sur
le budget 2019, il était prévu une subvention de 181.550 Euros. Suite à des
négligences répétées de M. Sellier, cette subvention n’a jamais été mise à
l’ordre du jour du Conseil Municipal comme elle aurait dû l’être. C’est
seulement à l’ordre du jour du Conseil convoqué pour le 3 mars que cette
subvention est proposée.
Compte-tenu
des problèmes liés au coronavirus, il a été demandé au Maire de réunir ce
Conseil à la Maison du Temps Libre, au lieu de la salle du Conseil, de façon à
permettre plus d’espacement entre les participants. M. le Maire a prétendu
qu’il n’en avait pas le droit, ce qui parait très étonnant : Le Conseil des Ministres a bien changé de
salle hier, et les Conseils ne seraient pas annulés jusqu’à la fin des travaux
en cas d’incendie dans cette salle !
Le
résultat, c’est que plusieurs Conseillers ont annoncé qu’ils ne pourraient pas
venir, et ce avec juste raison (rappelons que la doyenne a 84 ans). Au lieu de
réunir quand même le Conseil afin de constater officiellement l’absence de
quorum, de façon à pouvoir le réunir plus tard sans le quorum, M. le Maire a
seulement reporté la réunion au 11 Mars, sans oublier d’accuser l’opposition
d’être responsable de ce report. Et le
11 Mars, il a de nouveau annulé la réunion en dernière minute (par mail à 14h52
pour une réunion à 20h).
De
ce fait, le Centre Social ne peut pas toucher sa subvention. Il a pu
faire des avances de trésorerie jusqu’à présent, mais si une solution n’est pas
trouvée d’ici la fin du mois, il ne pourra pas payer son personnel.
Il
est sûr que faire voter un budget municipal la veille des élections par une
majorité de Conseillers qui ne se représentent pas et qui ne seront donc pas là
pour l’exécuter, cela peut paraître étrange, surtout si cela est fait en
l’absence de quorum. Mais en
l’occurrence, c’est une obligation pour que les activités du Centre Social
puissent continuer dans le contexte difficile que nous vivons. Et n’importe comment, ceux qui seront élus
pourront toujours ensuite modifier le budget à leur guise.