jeudi 12 janvier 2017

PARCE QUE LES CHEVAUX NE VOTENT PAS...

Aujourd'hui 12 janvier, une proposition de loi est débattue à l’Assemblée nationale pour encadrer plus strictement les conditions d’abattage. Elle fait suite aux nombreuses images choquantes diffusées par des associations pour dénoncer les maltraitances animales avant l'abattage. A cela s'ajoutent des centaines de juments gestantes qui sont harnachées à des pompes qui leur ponctionnent le sang, jusqu’à ce que certaines d’entre elles, épuisées, s’effondrent et meurent. Cette torture de chevaux à grande échelle est motivée par la demande de compagnies pharmaceutiques européennes qui utilisent leur sang pour doper l’élevage industriel !
L’installation de caméras de contrôle dans les abattoirs a été rejetée par la Commission des affaires économiques en décembre, mais cette proposition cruciale sera réintroduite sous forme d’amendement par le député PRG Olivier Falorni, député de Charente-Maritime.
J'ai écrit aux députés de l'Oise pour leur demander s'ils voteront l'amendement FALORNI :

De : Jean-Noël Wallemacq [mailto:jean-noel.wallemacq@wanadoo.fr] 
Envoyé : mardi 10 janvier 2017 16:29
À : pcarvalho@assemblee-nationale.fr; ecourtial@assemblee-nationale.fr; odassault@assemblee-nationale.fr; ldegauchy@assemblee-nationale.fr; mfrancaix@assemblee-nationale.fr; jfmancel@assemblee-nationale.fr; ewoerth@assemblee-nationale.fr
Objet : Loi Falorni : soutenez les amendements visant à réduire la souffrance des animaux


Chers députés de l'Oise,

La violence subie par les animaux dans les abattoirs a suscité de nombreux scandales ces derniers mois. L'indignation de l'opinion a conduit à la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage. Son président, le député Olivier Falorni, a ensuite déposé une  proposition de loi visant à améliorer les contrôles et la transparence des abattoirs. En commission, ce texte s'est vu amputé de ses deux mesures phares : le contrôle vidéo et un droit de visite inopinée pour les parlementaires.
Jeudi 12 janvier, lors de l'examen en séance publique, plusieurs députés soutiendront des amendements rétablissant ces mesures et en proposant d'autres comme l'interdiction de l'abattage des animaux gestants ou l'interdiction de l'usage du CO2 pour étourdir les cochons. En tant que parlementaire, vous pouvez voter pour ces amendements. Je me joins à L214 pour vous prier d'agir dans le sens d'une meilleure prise en compte des animaux.

Dans l'attente de vous lire, je vous prie d'agréer l'assurance de ma considération distinguée.
Jean-Noël Wallemacq – Oise

Seul Lucien DEGAUCHY,  député LR de la 5ème circonscription de l'Oise m'a répondu.:

Cher Monsieur,

Je soutiens les amendements de Monsieur FALORNI
Je vous assure de mes sentiments les meilleurs
Lucien DEGAUCHY, député de l'Oise.

Eric Woerth, qui semble être plus souvent dans les colonnes de "Vivre à Nanteuil" que prompt à répondre à ses électeurs sans particule, est pourtant maire de la Cité du cheval, et, à ce titre, concerné par le cauchemar qu'endurent au quotidien les animaux, y compris les chevaux.
Mais ceux-ci ne votent pas...




JN WALLEMACQ