Bêtes mal étourdies, accrochées vivantes… Les images chocs diffusées début 2016 par l'association L214 avaient
suscité beaucoup d'émotion et entraîné un plan gouvernemental en faveur du
bien-être animal. Jeudi soir, les députés ont décidé d'aller plus loin en
votant de façon inattendue l'obligation d'installer
des caméras de surveillance dans les abattoirs à partir de 2018,
souhaitée par les radicaux de gauche et les associations de protection
animale.
Malgré l'opposition de quelques
députés de droite et du centre, qui pronostiquent déjà que « les petits abattoirs
disparaîtront » compte tenu de cette nouvelle charge, la mesure a en effet
été largement adoptée, par 28 voix contre 4.
Expérimentation
Les députés avaient mis cette question au cœur
d'une commission d'enquête, dont a découlé une proposition de loi portée
par Olivier Falorni (DVG) et son groupe des radicaux de gauche, comprenant
cette mesure phare sur les caméras dans les abattoirs. À partir du
1er janvier 2018, et à l'issue d'une expérimentation,
« des caméras (seront) installées dans tous les lieux
d'acheminement, d'hébergement, d'immobilisation, d'étourdissement,
d'abattage et de mise à mort des animaux », stipule la disposition
adoptée, à laquelle se sont
finalement ralliés les socialistes et le gouvernement.
Source : http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion4203.asp
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