lundi 19 juin 2017

RÉACTION !



Les cons : une nuisance naturelle ?

La prolifération des cons a plusieurs origines : l’appauvrissement de la nourriture intellectuelle abêtissante donnée par les media municipaux et l’absence d’intérêt, en ville, de la part des lecteurs, pour le débat public (même les cons fascistes ou incompétents survivent aisément). Une forte concentration de ces individus entraîne des conséquences non-négligeables, tant d'un point de vue municipal que sur la détérioration du débat démocratique.
Les cons constituent un réservoir de micro-déclarations po­tentiellement imbécilogènes pour l'homme et présentent donc un risque intellectuel à prendre en considération. Leurs excré­ments vocaux et écrits sont notamment porteurs de germes de différentes maladies qui peuvent se transmettre selon deux vecteurs prin­cipaux : la lecture et le contact.
Les populations les plus exposées sont les personnes en con­tact permanent avec les cons (citoyens, administrés) mais également les agents de la commune. Dans ce cas, la probabilité de transmission à l'homme intelligent est plus impor­tante pour les personnes amenées à supporter des décisions ou des ordres imbéciles.
Par ailleurs, même si elles n'apparaissent pas importantes dans un premier temps, les dégradations occasionnées par les cons nécessitent une certaine organisation pour la col­lectivité qui se doit d'entretenir l’équilibre des opinions.

Pour limiter la prolifération des cons, des mesures sont pos­sibles : interdire la diffusion des conneries par les usagers, avoir recours à des prédateurs tels que les érudits, les universitaires, les chercheurs, les faux-cons... (lutte pédagogique).

Jean-Noël WALLEMACQ