Les cons : une nuisance naturelle ?
La prolifération des cons a plusieurs origines :
l’appauvrissement de la nourriture intellectuelle abêtissante donnée par les
media municipaux et l’absence d’intérêt, en ville, de la part des lecteurs,
pour le débat public (même les cons fascistes ou incompétents survivent
aisément). Une forte concentration de ces individus entraîne des conséquences
non-négligeables, tant d'un point de vue municipal que sur la détérioration du
débat démocratique.
Les cons constituent un réservoir de micro-déclarations
potentiellement imbécilogènes pour l'homme et présentent donc un risque intellectuel
à prendre en considération. Leurs excréments vocaux et écrits sont notamment
porteurs de germes de différentes maladies qui peuvent se transmettre selon
deux vecteurs principaux : la lecture et le contact.
Les populations les plus exposées sont les personnes en
contact permanent avec les cons (citoyens, administrés) mais également les
agents de la commune. Dans ce cas, la probabilité de transmission à l'homme intelligent
est plus importante pour les personnes amenées à supporter des décisions ou
des ordres imbéciles.
Par ailleurs, même si elles n'apparaissent pas
importantes dans un premier temps, les dégradations occasionnées par les cons
nécessitent une certaine organisation pour la collectivité qui se doit
d'entretenir l’équilibre des opinions.
Pour limiter la prolifération des cons, des mesures
sont possibles : interdire la diffusion des conneries par les usagers, avoir
recours à des prédateurs tels que les érudits, les universitaires, les chercheurs,
les faux-cons... (lutte pédagogique).
Jean-Noël WALLEMACQ