jeudi 30 juin 2016

DECLARATION de Roger PIERRE au CM le 28 juin 2016

Mr le Maire, Mr le Conseiller Départemental.                                                                                

Lors de vos vœux, vous avez déclaré que l’on avait de la chance de vous avoir comme conseiller départemental pour vous occuper de nous, les Nanteuillais.

C’est vrai qu’au conseil départemental, vous soignez bien les familles nanteuillaises en votant la suppression des subventions des classes de découverte, la suppression des maisons du conseil départemental, l’augmentation du transport scolaire des lycéens de 50 à 110 euros et j’en passe…

Mais ça, vous ne leur dites pas. Vous préférez répéter sans cesse que la commune n’a pas d’argent, et que c’est l’ancien Maire et son adjoint aux finances qui ont tout dépensé. Oseriez-vous dire que l’ancien adjoint aux finances est parti avec la caisse, en pensant que vous n’alliez pas vous en rendre compte ???...

Ce que vous oubliez de dire, c'est que grâce à la bonne gestion du budget pendant 6 ans, l’excédent qui devenait une épargne servait à l’investissement comme : les mobile-homes du périscolaire, l’église, le parking rue du gué, la voirie en centre ville et la ZAC du Ferrier, l'achat de véhicules, l'achat d'un immeuble pour le centre social rural, l'achat d'un terrain dans la zone industrielle, de jeux enfants, de mobilier pour l'école et la cantine, etc...

En ce qui concerne l’ancienne gendarmerie, les Nanteuillais, ou leurs enfants, avaient besoin de logements, et c’était une priorité. Allez leur demander s’ils sont contents d’être logés plutôt que de pleurer l’investissement qui doit être fait autour...

Il est vrai que vous êtes contre les logements sociaux, et pourtant vous avez voté le PLU qui prévoit jusqu'à 5000 habitants sur la commune avec du logement social.

Les Nanteuillais en jouissent de ces investissements.

Par contre, qu’avez-vous fait depuis bientôt 2 ans et demi ? Vous avez acheté la boulangerie rue du Puiseaux, où les plafonds s’effondrent pour 80 000 euros. Pour quoi faire, puisqu’il y a toujours un locataire qui a son fond de commerce et qui exerce encore. Vous nous l’avez annoncé malade, ce qui est faux, il est en pleine forme et tant mieux. On sait très bien que vous voulez raser ce bâtiment pour en faire un parking, mais avant il faudra racheter son fond de commerce, combien va-t-il nous coûter ???

Vous avez signé un contrat de location de véhicule pour 143 280 euros, plus la valeur comptable d’immobilisations cédées de 99 307 euros soit un total de 242 587 euros. Pourtant, on avait un parc automobile en partie neuf.
Vous avez investi pour 800 euros par semaine dans des robinets "presto" pour l’école, (c’est vos dires au conseil d’école). Donc 800 euros x 32 semaines d’école, soit 25600 euros ! Où est l’intérêt ? L’avez-vous prévu au budget ?

Pour l’instant, les Nanteuillais ne jouissent d’aucun de vos investissements, ...il n’y en a pas !!!
C’est vrai que vous pouvez vous vanter que depuis que vous êtes élu que l’excédent, que vous appelez l’épargne augmente. C’est sûr, si on ne dépense rien, l’épargne augmente !
Par contre, arrêtez, Mr le Maire, de vous poser en victime en annonçant que vous avez trouvé des bureaux vides à votre arrivée en Mairie, que votre famille est attaquée et que vous travaillez 6 jours sur 7 et 11 heures par jour. Vous avez quand même vos 13 heures de repos consécutifs, (avec la loi El Khomri, vous n’aurez plus que 10 heures de repos) et, bien sûr, toujours la même rengaine : "il n’y a pas d’argent". Vous avez voulu la place, alors arrêtez de vous plaindre. Si les caisses étaient vides, pourquoi nous serions-nous représentés ?

De plus vous annoncez dans la presse que les murs de Nanteuil ont des oreilles... Qu’avez-vous à cacher ?

Vous préférez faire de la pub pour le restaurant de Baron où l'on mange si bien, par rapport aux commerçants de Nanteuil. Vous n’avez pas honte ? Est-ce que vous savez comment l’ont pris les commerçants ? Non, puisque vous n’allez pas les voir.

Par contre, vous avez de la chance de pouvoir manger du gigot tous les dimanches en famille, certains Nanteuillais voudraient bien en manger, mais malheureusement, ils ne peuvent pas et même s’ils pouvaient, ils préféreraient sans doute le déguster à Nanteuil car il y a ici de très bons restaurants.

Quand vous dormez, c’est beau de penser aux Nanteuillais mais en bien ou en mal ? Parce que moi quand je dors, je ne pense pas à vous.


 Roger PIERRE  Le 28 juin 2016.






CONSEIL MUNICIPAL

CONSEIL MUNICIPAL du 28 Juin 2016

Ils sont nuls, et entendent bien le rester !


Une personne du public, professionnelle de la comptabilité publique, a compilé un certain nombre d'articles provenant des sites du gouvernement, du ministère des Finances, du préfet... Ces articles pointent des irrégularités récentes ou que se prépare à commettre la majorité. Cette personne propose à tous de partager son dossier de façon à permettre une meilleure connaissance des règles à respecter.
Des élus de l'Opposition, et autres personnes du public témoignent de leur souhait d'en bénéficier.

Pas un élu de la majorité (mais est-ce étonnant ?) ne demande à être informé !



dimanche 19 juin 2016

ET L'ECOLE...

NANTEUIL le HAUDOUIN

et son ECOLE



1 -  Historique :

Nanteuil est un gros bourg, chef-lieu de canton. En 1940, la population est de 1363 habitants. Bombardée le 9 juin 1940, plus d’un tiers de la ville est détruit. L’école construite en 1938 n’est plus qu’un amas de gravats.

Les élèves furent répartis dans des bâtiments non touchés : dans l’ancien hospice de l’Hôtel-Dieu et dans les locaux de l’Hôpital Rural vidé de ses pensionnaires.
En 1941, les élèves retrouvaient des salles de classe neuves dans des « baraquements provisoires » implantés place de la Mairie.
De même, en 1943, les habitants sinistrés pouvaient être logés dans des « bâtiments provisoires » implantés sur les espaces libres du bourg.
En 1950, la population est de 1 642 habitants. La reconstruction du bourg bat son plein. En 1952, la population est de 2 285 habitants.
En 1956, une nouvelle école est construite dans le parc boisé (aujourd’hui Parc des Ecoles) situé près de l’église sur un terrain marécageux et instable qui nécessite des fondations spéciales pour les bâtiments d’un seul niveau.
En 1960, le groupe scolaire se compose de :
- un bâtiment de 3 classes pour les filles et un autre de 3 classes pour les garçons,
- un bâtiment pour l’école maternelle.
En 1968, un Programme Social de Relogement (PSR) voit la construction de 24 logements collectifs.
En 1990, devant l’augmentation de la population scolaire et de l’état de dégradation des bâtiments de 1956 (affaissement des sols des classes, lézardes, etc.), la municipalité (de gauche) décide de créer une réserve foncière, près de la zone pavillonnaire au sud de la ville pour la création future d’un nouveau groupe scolaire.
En 1995, une nouvelle municipalité (de droite) est élue avec des projets de création de nouveaux lotissements. La promotion immobilière est très forte et l’école ne semble pas être une priorité ; elle décide l’abandon de la réserve foncière en y créant un nouveau lotissement.
Néanmoins, devant la montée des effectifs scolaires, il faut de nouvelles classes. N’ayant plus de terrain disponible, la municipalité décide de reconstruire une nouvelle école sur l’emplacement de l’ancienne. Un bâtiment avec étage accueillera les élèves dans un environnement étroit pour les espaces de détente et de jeux.
De 1968 à 1999, la population de la ville a doublé.
En 2000, la population est de 3 125 habitants.
La population scolaire dans le parc est :
                        Ecole élémentaire : 250 élèves
                        Ecole maternelle : 160 élèves.
En 2010, le développement de la ville se poursuit, la population a augmenté, les effectifs scolaires également. Bientôt l’école est saturée. De nouveaux équipements publics sont nécessaires. Un Plan Local d’Urbanisme (PLU) est à l’étude.

      A cette époque, une opportunité exceptionnelle se présente : le lycée professionnel cesse ses activités, la propriété de près de deux hectares est à vendre. La Municipalité en place (de gauche) négocie avec l’EPFLO de l’Oise, acquéreur du site, la rétrocession à la commune de plus d’un demi-hectare pour des équipements publics. Compte-tenu de la situation du lieu, bien desservi par des voies d’accès facile et des espaces de stationnement, proche des HLM et des zones pavillonnaires, un nouveau groupe scolaire serait dans un cadre idéal. La Municipalité l’inscrit dans le PLU.
                                                          
2 - Situation actuelle :

            En 2014, une nouvelle Municipalité (de droite) est élue. Parmi les décisions qu’elle prend, la première est l’abandon de l’implantation du groupe scolaire sur ce site !
            Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) dont l’étude a commencé en 2010 en conformité aux orientations du SCOT, a été validé par arrêté municipal du 4 juin 2015.

           En 2015, la population est de 4 151 habitants.
Les effectifs scolaires sont :
- Ecole maternelle : 8 classes - 210 élèves
- Ecole élémentaire : 15 classes - 366 élèves
Soit 23 classes et 576 élèves sur le site du parc.

Le PLU prévoit un développement de la ville à horizon 2024 à 5 000 habitants et des effectifs scolaires qui nécessitent la construction de :
- un nouveau groupe scolaire de 10 classes (maternelle – primaire),
- une restauration,

- un accueil périscolaire,
- un pôle « petite enfance »,
- un équipement sportif (salle d’évolution 6 – 11 ans
),
- une maison de jeunes,
- un équipement culturel.

Une Ecole où il fera bon vivre ! Pourquoi abandonner ce site ?

3 - Réflexions et analyses des Délégués Départementaux de l’Education Nationale de la circonscription de Senlis - Nanteuil le Haudouin – Gouvieux - Crépy :  
       
« Les DDEN sont des amis de l’école publique nommés officiellement pour veiller aux bonnes conditions de vie des enfants, à l’école et autour de l’école. Ils ont un rôle d’incitateur, de coordinateur et de médiateur. Ils peuvent être consultés sur la convenance des projets de construction, d’aménagement et d’équipement des locaux que les communes doivent fournir pour la tenue de leurs écoles publiques et sur toutes les questions relatives à l’environnement scolaire, en particulier dans le domaine des actions périscolaires locales ».

Constats :

a)   Sécurité :
Le groupe scolaire dans le Parc est actuellement saturé, les bâtiments actuels ne suffisent plus pour accueillir de futurs élèves, les espaces de détente et d’activités diverses sont obsolètes, toute nouvelle extension ne peut présenter que des inconvénients. Il est situé en centre-ville, disposant de peu de places de stationnement tant pour les parents, les enseignants et les élèves que pour les transports collectifs (sorties scolaires, piscine, etc.) ; la sécurité n’est pas correctement assurée.

b)   Effectifs :
Le nombre important d’élèves dans des espaces de détente réduits ne permet pas aux enfants de profiter des temps de récréation et complique la surveillance par les enseignants.

c)   Positions de la Municipalité :
            Pour décider du choix d’un lieu, il est nécessaire de prendre en compte l’évolution du nombre d’habitants à venir et des équipements nécessaires pour les accueillir. La municipalité a décidé d’abandonner le site du l’ancien lycée. Elle a pris comme prétexte le coût trop élevé de l’implantation d’un nouveau groupe scolaire. Une nouvelle école pour l’avenir des enfants nécessite une étude comparative sérieuse entre le coût d’une extension-construction dans le Parc actuel et l’implantation sur le site de l’ancien lycée, préconisé dans le PLU (équipements publics).
Le projet à l’étude sur l’extension des bâtiments actuels ne présente que des inconvénients. Des surcoûts seront sans doute nécessaires compte tenu de la mauvaise qualité des sols qui nécessite des fondations spéciales. L’extension aggravera les problèmes d’environnement de l’école : construction dans ce site boisé, accès, circulation, sécurité, concentration importante d’élèves, etc...

d)    La gêne importante engendrée par les travaux :
Les travaux devraient durer plus de 2 ans pendant lesquels les nuisances seraient nombreuses voire dangereuses : le bruit, la poussière, la circulation des engins, la dégradation des voies de circulation, les difficultés d’accès aux classes actuelles et aux modulaires (pour les élèves dont les classes seront fermées), etc.

           Actuellement 576 élèves sont sur le site.
           Dans quelques années ils seront plus de 800.
Comment peut-on envisager une telle concentration d’élèves, dans ce lieu fermé, qui ne pourra jamais disposer d’espaces de détente, d’activités sportives et de loisirs indispensables pour leur équilibre et leur efficacité scolaire ?
L’Ecole et son environnement doivent permettre aux élèves de s’instruire, de se former pour devenir des citoyens de la République.

Inspection académique de l’Oise
Délégation Départementale

de l’Education Nationale

de Senlis/Nanteuil - Crépy - Gouvieux

Courrier envoyé le 10 juin 2016 à M. l’Inspecteur d’Académie, Mme l’Inspectrice de l’Education Nationale, M. le Maire de Nanteuil le Haudouin, M. le Préfet de l’Oise, M. le président du Conseil Départemental de l’Oise.

Les textes en rouge sont des commentaires ajoutés.






samedi 18 juin 2016

lundi 13 juin 2016

On n'était pas nombreux,



mais on a bien rigolé !


Un événement festif et revendicatif
Vendredi 17 juin, à 19H30, devant la mairie de Nanteuil


Casseroles Debout !

Voir dans le menu horizontal "La loi El Khomri"


lundi 6 juin 2016

Oise-Hebdo du 01/06/2016







CONSEIL MUNICIPAL

Irrégularités, erreurs, arnaques, discrimination
 ...UN FESTIVAL !

Vu et entendu au Conseil Municipal du 23 Mai 2016

La parole est au public : questions de vie et de sécurité quotidienne souvent déjà abordées précédemment, mais toujours sans réponse.

-   Qu’en est-il finalement de l’action de la Police Municipale face aux infractions au code de la route et aux incivilités, comme, par exemple, les voitures qui ne décollent pas du dépose-minute ? Et quelle police ?
    
     Réponse du Maire : à cause d’un stage d’une part, d’une démission d’autre part, plus un malade, 1 policier sur les 3 sera en poste à partir du 3 Juin, ce qui induit que les Nanteuillais doivent s’adresser plutôt à la Gendarmerie.

    Expérience faite, la gendarmerie se défausse sur la police municipale…

-  Où en est la déviation des poids lourds et des cars de la rue Jules Dubrulle ?

    Réponse du Maire : Cette déviation va se faire dans les semaines qui viennent par la rue du Moulin-Ferry

   C’est la même réponse depuis deux ans ! De plus, dit quelqu’un du public, les cars ne peuvent se croiser dans cette rue !

-    Depuis les deux derniers bulletins municipaux, un conseiller de la majorité relate la situation financière de Nanteuil. Un audit aurait été mis en route il y a plusieurs mois : cet audit existe-t’il ? Les articles sur la situation financière s’appuient-ils sur cet audit ? Les Nanteuillais peuvent-ils s’y référer ? Si oui, pourquoi n’est-il pas publié ?

    Réponse du Maire : « vous pouvez venir le lire en Mairie mais sans le photocopier »


La parole est à l’Opposition :

-    Déclaration lue par Line Cottin sur l’interruption du Conseil précédent par le Maire (voir article précédent)

     Réponse du Maire : « Je vous attaque vous, Madame, car vous salissez ma famille chez les commerçants de Nanteuil »

Calomnie !

    Line Cottin s’inscrit en faux et déclare vouloir rendre visite à tous les commerçants pour vérifier cette accusation du Maire.

     Manipulation ! Quand le maire se sent attaqué sur un sujet auquel il ne peut apporter de justification, il agresse systématiquement son interlocuteur en se victimisant, en associant des membres de sa famille, pour rendre personnelle une attaque qui ne concerne que son attitude en tant que maire et non en tant qu’homme.

-    Déclaration de Roger Pierre (à lire dans le blog de ce mois) : « Démission ! »

    Accusation sans preuve ! Dans la même veine, le Maire accuse l’ancienne municipalité d’avoir sans raison valable divisé par deux le loyer d’un Nanteuillais dont il ne dévoile évidemment pas le nom. Philippe Coffin exige que le maire revienne sur cette accusation.

-   Catherine Assemat : « Comment faire pour que les comptes-rendus reflètent le contenu du Conseil ?  En effet toutes les inexactitudes relevées (par exemple : le texte entièrement revu et corrigé le 13 Octobre 2015, pas moins de 25 modifications) sont traitées comme quantité négligeable, ridiculisées comme des pinaillages de majuscules ou de virgules, alors que même un membre de la majorité a avoué n’avoir jamais dit la phrase que lui attribue le compte-rendu ! Tous les comptes-rendus faussés ne sont jamais corrigés mais toujours approuvés en l’état par le vote de la majorité !

Réponse du Maire : « Dorénavant, le compte-rendu sera fait en commun par Mme Legat, Directrice des Services et par Madame Anneraut. Il sera encore plus simplifié et les convocations arriveront 10 jours avant la date du Conseil dans les boîtes aux lettres des Conseillers, charge à eux de poser leurs questions par écrit avant le Conseil »

Déni de démocratie ! Encore une façon de réduire la démocratie, en muselant un peu plus la parole du public et de l’Opposition, dont les questions gênent et mettent toujours le doigt là où ça fait mal !

-   Roger Pierre demande un droit de réponse rectificative aux pages écrites sur la situation financière de Nanteuil par un conseiller de la majorité : chaque conseiller doit avoir les mêmes droits que les autres !

     Mais le maire refuse. La première adjointe propose que l’opposition utilise sa tribune de 656 caractères !

     Encore une interprétation abusive du règlement ! La majorité dispose, elle, d’une tribune de 1200 caractères. Les encarts sur la situation financière ne sont pas concernés par cette tribune. Alors pourquoi un conseiller de la majorité a t-il plus de droits qu’un conseiller de l’opposition ?
    « C’est normal, dit la première adjointe, vous n’êtes qu’un conseiller de l’Opposition ! »

-    Roger Pierre trouve anormal que le Conseil de ce jour soit appelé à voter le même compte-rendu que celui qui avait fait l’objet de tant de contestations au Conseil précédent et provoqué l’annulation du Conseil : « on va voter pour un document faux ! »

     Tous les conseillers de la majorité ont voté ce document, tout en étant au fait des (très) nombreuses erreurs contenues (comme en particulier sur le budget) Leur responsabilité est engagée, devant les Nanteuillais, et devant les instances de la République.

-    Roger Pierre, demande, en tant qu’administrateur du Centre Social, pourquoi les dettes de la Municipalité à l’égard de ce Centre Social ne sont toujours pas réglées.

     Réponse du maire : « on paye déjà du personnel »

    Le Maire confond les salaires et les subventions…

« on n’a pas d’argent pour les payer ! »

Erreur ! Le remboursement de cette dette est inscrit au budget.


-    Roger Pierre demande pourquoi le contrat pour les véhicules a été signé en août 2015, alors que le vote n’a eu lieu qu’en octobre 2015 ?

     Pas de réponse !

    « Mr Le Maire, vous n’avez aucune délégation pour signer les Mapa (marché à procédure adapté) » ; le Maire affirme au contraire qu’il y est autorisé et qu’il a son texte de délégation sur la table ...mais il refuse de le montrer avant la fin du Conseil.

Arnaque ! A la fin du Conseil, l’Opposition a enfin le droit de lire ce texte, et constate que ne figure nulle part sur cette délégation l’autorisation pour le Maire de signer des contrats sans un vote préalable du Conseil Municipal.


Ordre du Jour :

-    Démission de Mme Giraudon, conseillère de la majorité et accueil de son remplaçant Stéphane Cariou ...qui quitte le Conseil sans explication au bout d’une heure sans donner de pouvoir.

-    Démission du responsable des Services Techniques et embauche d’un nouvel agent de maîtrise.

-    Création de 2 postes d’apprentis : « ils sont moins chers que des salariés, et ils ont du mal à trouver des patrons ailleurs », dixit le Maire.

-    L’adjointe aux Finances présente aux votes une décision modificative du budget : l’opposition refuse de voter sur un document qui comporte des erreurs (ligne budgétaire absente) ; après confrontation des documents, il s’avère que l’adjointe a en mains un budget différent de celui des conseillers ; elle explique l’absence de cette ligne budgétaire par une faute de frappe. L’opposition ne trouve pas l’explication convaincante et conteste la légalité du document voté par la majorité lors du budget.

-    Vive discussion aussi sur le dossier N°7 : le problème tient au fait que le vote est basé sur un document de l’OPAC qui n’est qu’une esquisse ; l’Opposition souhaite une Commission d’Urbanisme qui définisse le programme AVANT de voter un projet, mais la majorité veut créer cette commission APRES !
Catherine Assémat explique que c’est une erreur, qu’il faut anticiper, qu’après il sera trop tard pour négocier avec le maître d’œuvre de l’Opac, que le terrain qui revient à la commune est en forme de chaussette dont on ne pourra rien faire…

Finalement, 13 votes contre une décision qui aurait été une grosse erreur ! Surprise du maire ! Pour une fois, certains conseillers de la majorité ont écouté les arguments de l’Opposition.

-    Vote unanime pour le projet « Classe de découverte », bien que le montant soit réduit par rapport la demande initiale.

     L’opposition avait réclamé, en vain, de s’aligner sur la précédente délibération pour alléger la quote-part des parents d’élèves.

-    Problème des trottoirs et de l’éclairage public route de Sennevières : demande de subvention au Département ;

Roger pierre félicite le maire d’avoir quand même écouté les revendications de la FCPE (fédération de parents d’élèves) à ce sujet lors d’un conseil d’école de l’année dernière. Réponse du maire : « non je ne rappelle pas !!! »

Comme le projet ne comprend qu’un côté de la rue, Catherine Assémat suggère qu’un emprunt de seulement 57 000 € serait vraiment justifié afin de traiter la sécurité des enfants sur les 2 trottoirs. Roger Pierre suggère de supprimer certaines opérations inutiles pour ne pas recourir à un emprunt.

-    Dossier N°10 : 2 phases de travaux pour Nanteuil et Silly en vue d’améliorer la route ; l’opposition s’étonne que la tranche pour Silly soit ferme, tandis que celle pour Nanteuil soit conditionnelle : le maire et la majorité répondent qu’il ne s’agit que d’un montage au niveau du Département pour obtenir plus de subventions, mais sans pouvoir l’expliquer. Et qu’il n’y aucun risque que la tranche conditionnelle en soit pas réalisée.

     Il y a risque ! Car les mots ayant un sens, cette tranche est conditionnelle ! Il se peut donc que la commune de Nanteuil n’obtienne pas la subvention, et soit néanmoins contrainte de payer.

-    Dossier N°11 : L’Association Foncière du Presbytère souhaite obtenir l’autorisation de revendre 15 logements de l’immeuble pour lequel elle a empoché une subvention il y a moins de 10 ans : Vote unanime contre !

-    Dossier N°12 : Retour sur des montants de subvention aux associations votées au dernier Conseil :

Le montant de 3 € par enfant pour la coopérative de l’école repasse à 10 € : Le maire approuve fortement, ce qui surprend l’assistance car il semble avoir oublié avoir répété 3 fois à ceux qui, au Conseil précédent, ne comprenaient pas la baisse de cette subvention : « on donne déjà beaucoup à l’école » (cf compte-rendu du dernier Conseil dans ce blog).

    Dossier N°13 : Création d’une nouvelle école maternelle à travers l’adhésion à une société dénommée la SPLA SAO : la Municipalité doit prendre pour 2.500,45 € d’actions dans cette société qui va l’aider à gérer les travaux, mais, en échange de ce service, devra renoncer à faire jouer toute concurrence sur les appels d’offres.
Catherine Assemat met en garde : pourquoi renoncer aux règles habituelles des Marchés Publics en faveur de cette société ? Est-ce prudent ?
Mais le maire déclare qu’il en est administrateur au titre de son mandat au Conseil Départemental et met au vote : Voté par la seule majorité !

Nanteuil est maintenant pieds et poings liés par son actionnariat, obligé d’utiliser les services de cette société privée pour la construction de l’école.

-   Dossier Médiathèque : L’opposition, qui a participé à la Commission des Finances sur ce sujet s’aperçoit que la majorité a en mains les documents qu’elle a déclaré ne pas avoir …lors de la Commission des Finances ! Protestations !

     Encore une erreur !

Nous avons, lors de ce conseil, atteint des sommets (ou plutôt des profondeurs) dont nous avons peur, au vu de l'incompétence, de la mauvaise foi, et du j'menfoutisme de la majorité, que les limites n'en soient pas encore atteintes ! Nous réinvitons toutes les Nanteuillaises et Nanteuillais à venir à ces Conseils pour constater par eux-mêmes le caractère partisan des réactions du maire et des (très très rares) conseillers qui osent se fendre d'un point de vue personnel. Pour constater la différence de motivation qui sépare la majorité en place de ses contradicteurs. Pour constater la politique permanente de l'à-peu-près, de la rétention d'information, des contradictions, de la méconnaissance des règles de gestion d'une commune. Pour constater l'absence totale de vue à moyen et long terme de cette équipe qui, décidément, ne semble bonne (et encore !) qu'à gérer la liste des courses.

Prise de notes de Marie-Paule MALLARD,

Commentaires de Roger PIERRE 
& Jean-Noël WALLEMACQ