lundi 14 novembre 2016

BULLETIN MUNICIPAL



« Semer le doute sur la probité du personnel et des élus chargés des finances »
Il n’y a aucun doute, mais des faits. 
Les documents transmis au contrôle de légalité et consignés dans le registre des délibérations sont différents de ceux soumis aux conseillers lors des conseils municipaux. Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu d’erreur sur les montants. mais il y en a eu sur les numéros d’opérations et des « restes à réaliser »  d’une année sur l’autre.  
De ce fait, les décisions modificatives budgétaires soumises ensuite aux délibérations du conseil municipal sont incohérentes avec le budget qui a été voté. C’est la raison pour laquelle nous ne prenons pas part au vote de ces modifications, pour être certains de ne pas être entraînés dans des approximations d’écriture. 
Le receveur municipal ne valide pas dans un délai aussi court. Ses avis et réajustements peuvent s’échelonner de 6 à 18 mois. 

Dans la gestion d’une commune, tout n’est pas noir ou blanc. Il est invraisemblable que la majorité croit détenir la vérité sur tout, sans accepter le dialogue. 



« La mémoire sélective de l’opposition »
La majorité a choisi d’annuler le projet de l’Ecole sur le terrain de l’ancien lycée agricole dès son élection, sur des arguments que nous ne partageons pas. C’est donc elle qui a retardé l’engagement de la création de nouvelles classes. 
Nous, l’opposition, restons sur la même ligne quant à l’implantation de la nouvelle école sur l’ancien lycée agricole. 
Qui donc a la mémoire sélective ? 



« En espérant que l’école ne se fasse pas ». 
Nous n’avons jamais souhaité que l’école ne se fasse pas puisqu’un concours avait été lancé lors de la précédente mandature. Nous pensons que le choix d’agrandir le groupe scolaire dans le parc des école est une mauvaise solution. Or, nous pouvons constater que la situation est maintenant arrêtée puisque le terrain qui était destiné à l’implantation de l’école est maintenant destiné à la création de nouveaux logements. 
Nous sommes mis devant les faits suivants : l’agrandissement de l’école offrira quatre classes supplémentaires (seulement !), le périscolaire sera isolé sur le côteau dans la villa Bel Air (ancien lycée agricole). 

Qui favorise le mécontentement de tous ? Qui navigue entre plusieurs discours ? 
Dix classes annoncées alors que l’accroissement final sera de quatre classes. 
Une stratégie qui repose sur la stabilité des effectifs alors que l’on crée de nouveaux logements. L'adjointe chargée du dossier a annoncé lors du dernier Conseil de l'école primaire une augmentation des effectifs de plus de 150 élèves dans les deux ans.
Il a de plus été annoncé en « commission école » que l’agrandissement dans le parc des écoles donnerait du « confort » en permettant de déployer les sections… 
Qui porte le projet de l’agrandissement de l’Ecole dans le parc des écoles ? 
La majorité possède une majorité écrasante qui lui permet de régner sans concertation. Et non contente de cette hégémonie, elle tente de faire croire que nous pourrions être responsables du retard à 5 voix contre 18 !



«  Le respect du règlement intérieur du conseil municipal »
Un argument plusieurs fois utilisé pour justifier des postures incompréhensibles, voire inexplicables : 
Le refus d’une demande de l'opposition pour une suspension de séance, l’interruption du conseil puis son ajournement au prétexte d’une prétendue prise de parole, le refus de diffuser un texte informatif aux élus…
Quelle est donc la règle qui prévaut, le règlement ou l’humeur du prince ? 



Trois années à rabâcher les mêmes rengaines… 
La subvention perdue de l’Eglise, Oui, ce fut une erreur. 
Sans doute les élus furent-ils poussés à la faute par l’amicale pression de l’association de la sauvegarde de l’église qui attendait depuis tant d’années la restauration de l’édifice…
Le cabaret de « Madame Loyal », une valse d’annonces toutes plus menaçantes pendant la campagne : une épée de Damoclès de plusieurs millions, et nous en sommes rendus à 200 000€ de perte présumée. L’affaire n’est pas encore jugée. 

En conclusion, la majorité gouverne la commune sans partage. Et quand elle se heurte à des difficultés, elle agite l’épouvantail que constitue ce groupe d’élus de l'Opposition qui conservent leur libre arbitre et maintiennent une cohérence dans leurs prises de positions. 

La Majorité ne s'exprime dans le bulletin municipal que si l'Opposition prend position. Si l'Opposition se taisait, la Majorité n'aurait rien à dire dans sa tribune, les idées lui manqueraient. A preuve, la rareté et la vacuité des éditoriaux. Heureusement que nous leur donnons des sujets de rédaction...