Il n’y a aucun doute, mais des faits.
Les documents transmis au contrôle de légalité et consignés dans le
registre des délibérations sont différents de ceux soumis aux conseillers lors
des conseils municipaux. Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu d’erreur sur les
montants. mais il y en a eu sur les numéros d’opérations et des « restes à
réaliser » d’une année sur l’autre.
De ce fait, les décisions modificatives budgétaires soumises ensuite aux
délibérations du conseil municipal sont incohérentes avec le budget qui a
été voté. C’est la raison pour laquelle nous ne prenons pas part au vote de ces
modifications, pour être certains de ne pas être entraînés dans des
approximations d’écriture.
Le receveur municipal ne valide pas dans un délai aussi court. Ses avis et
réajustements peuvent s’échelonner de 6 à 18 mois.
Dans la gestion d’une commune, tout n’est pas noir ou blanc. Il est
invraisemblable que la majorité croit détenir la vérité sur tout, sans accepter
le dialogue.
La majorité a choisi d’annuler le projet de l’Ecole sur le terrain
de l’ancien lycée agricole dès son élection, sur des arguments que nous ne partageons
pas. C’est donc elle qui a retardé l’engagement de la création de nouvelles
classes.
Nous, l’opposition, restons sur la même ligne quant à l’implantation de la
nouvelle école sur l’ancien lycée agricole.
Qui donc a la mémoire sélective ?
Nous n’avons jamais souhaité que l’école ne se fasse pas puisqu’un
concours avait été lancé lors de la précédente mandature. Nous pensons que le choix d’agrandir le groupe
scolaire dans le parc des école est une mauvaise solution. Or, nous
pouvons constater que la situation est maintenant arrêtée puisque le terrain qui était destiné à l’implantation de l’école est maintenant destiné à la création de nouveaux
logements.
Nous sommes mis devant les faits suivants : l’agrandissement de
l’école offrira quatre classes supplémentaires (seulement !), le périscolaire sera isolé sur le
côteau dans la villa Bel Air (ancien lycée agricole).
Qui favorise le mécontentement de tous ? Qui navigue entre plusieurs
discours ?
Dix classes annoncées alors que l’accroissement final sera de quatre
classes.
Une stratégie qui repose sur la stabilité des effectifs alors que l’on crée
de nouveaux logements. L'adjointe chargée du dossier a annoncé lors du dernier Conseil de l'école primaire une augmentation des effectifs de plus de 150 élèves dans les deux ans.
Il a de plus été annoncé en « commission école » que l’agrandissement dans le
parc des écoles donnerait du « confort » en permettant de déployer les
sections…
Qui porte le projet de l’agrandissement de l’Ecole dans le parc des
écoles ?
La majorité possède une majorité écrasante qui lui permet de régner sans
concertation. Et non contente de cette hégémonie, elle tente de faire croire
que nous pourrions être responsables du retard à 5 voix contre 18 !
Un argument plusieurs fois utilisé pour justifier des postures
incompréhensibles, voire inexplicables :
Le refus d’une demande de l'opposition pour une suspension de séance,
l’interruption du conseil puis son ajournement au prétexte d’une prétendue prise
de parole, le refus de diffuser un texte informatif aux élus…
Quelle est donc la règle qui prévaut, le règlement ou l’humeur du
prince ?
La subvention perdue de l’Eglise, Oui, ce fut une erreur.
Sans doute les élus furent-ils poussés à la faute par l’amicale pression de
l’association de la sauvegarde de l’église qui attendait depuis tant d’années la
restauration de l’édifice…
Le cabaret de « Madame Loyal », une valse d’annonces toutes plus
menaçantes pendant la campagne : une épée de Damoclès de plusieurs millions, et
nous en sommes rendus à 200 000€ de perte présumée. L’affaire n’est pas
encore jugée.
En conclusion, la majorité gouverne la commune sans partage. Et quand elle
se heurte à des difficultés, elle agite l’épouvantail que constitue ce groupe d’élus de l'Opposition qui
conservent leur libre arbitre et maintiennent une cohérence dans leurs prises de
positions.
La Majorité ne s'exprime dans le bulletin municipal que si l'Opposition prend position. Si l'Opposition se taisait, la Majorité n'aurait rien à dire dans sa tribune, les idées lui manqueraient. A preuve, la rareté et la vacuité des éditoriaux. Heureusement que
nous leur donnons des sujets de rédaction...