dimanche 1 mai 2016

CONSEIL MUNICIPAL

Conseil municipal avorté !

La majorité au conseil municipal

Le Conseil était convoqué pour le jeudi 27 Avril à 18h30. Pour être sûr que les personnes travaillant à Paris manquent le plus possible du Conseil, celui-ci commence pile à l’heure :  Dès le gong de la pendule, la parole est donnée au public :

·        Plusieurs problèmes de stationnement et d’incivilités sont signalés : ils vont de pair avec l’inaction de la police municipale (sur 3 agents, un est en arrêt de longue maladie et un autre en formation).
·        On revient sur l’absence de convocation de la commission Finances évoquée lors du précédent conseil : Même si certains conseillers ne pouvaient pas se déplacer, cette commission aurait pu se tenir en visio-conférence !
·         L’adhésion à une « Société Public Locale » est inscrite à l’ordre du jour, mais on constate que la plupart des élus ne savent pas qu’il s’agit d’un outil qui peut permettre de se passer d’appel d’offres et d’un certain nombre d’autres formalités administratives pourtant indispensables à une bonne gestion de notre ville.
·        Il faudrait mettre une barrière à l’extrémité coté rue d’une allée du nouveau lotissement de la croix au loup, afin de ne pas prendre le risque d’un accident comme celui qui a eu lieu à la Croix d’Andolle il y a quelques années. Par contre il faudrait supprimer les "stop" placés par l’OPAC sans arrêté municipal.
·         Pourquoi ne garde-t-on pas en réserve une partie du terrain de l’ancien lycée agricole afin de pouvoir y placer une véritable école le jour où nos finances le permettraient ?  Le maire répond que l’on garde la maison du Bel Air.

La parole est donnée à l’opposition (NB : elle n’est jamais donnée à la majorité, car ils n’ont jamais rien à dire) :

·       Qu’advient-il de la boulangerie Kosior ?  Il continue à payer son loyer, mais sa santé ne lui permet pas de travailler.
·       La fête de l’école aura-t-elle bien lieu ?  Oui, dit le maire, nous ne devons pas décevoir les enfants à cause de l’agissement de quelques fous terroristes.
·        Où en est l’audit financier annoncé depuis deux ans, et combien va-t-il coûter ?  Vous allez l’avoir, dit le maire.
·         Que va-t-il arriver pour les modulaires de l’école dont le loyer n’est pas inscrit au budget ?  On va faire un avenant, et par ailleurs les travaux pour le préau vont commencer très bientôt.
·        Pour les véhicules, on nous a dit que seul Renault avait répondu.  Or, aujourd’hui, on nous parle d’autres réponses au sujet desquelles l’opposition n’a aucune information. Aucune réponse claire n’est entendue par le public.
·         Où en est-on pour ce qui est des demandes du pharmacien qui recherche un local plus grand que la pharmacie actuelle ?  Il a des propositions, et on attend sa réponse.
·         Mme Assemat est arrivée en retard malgré ses efforts pour rentrer au plus vite de Bretagne où elle avait des engagements professionnels vis-à-vis d’une municipalité. Elle s’étonne d’avoir appris par un élu d’une autre commune que tous les élus ont droit à des formations. On lui répond qu’elle y a bien sûr droit, et elle proteste du fait qu’on ne l’en ait pas informé plus tôt. Une élue de la majorité proteste aussi, car elle aurait bien aimé en profiter si elle l'avait su.
·         Certains riverains de la place de la gare empêche les habitants de Nanteuil de stationner sur des terrains communaux en face de chez eux : Il faudrait baliser ces terrains pour qu’il soit bien visible qu’il s’agit de parkings publics, et inciter ces riverains à créer des parkings sur leur terrain comme ils en ont l’obligation légale.
   
L’ordre du jour est ensuite abordé en commençant par l’approbation des comptes-rendus des deux précédents conseils :
L’opposition fait un certain nombre de remarques concernant quelques phrases incompréhensibles ou mal rédigées. Elle relève aussi des inexactitudes : Certains propos n’ont pas été correctement transcrits, y compris pour l’une des rares fois où un élu de la majorité a parlé : il le reconnait lui-même, mais il ne s’était pas aperçu de l’erreur… !  Plus grave : il est dit que les élus de l'Opposition n’ont pas voté les budgets Eau et Assainissement, ce qui est faux, car c’est seulement le budget principal qu’ils n’ont pas voté.
Le premier compte-rendu est approuvé malgré 4 voix contre et 1 abstention (Mme Assemat qui était absente à ce Conseil).  Pour le deuxième Conseil, Mr le maire s’offusque d’une remarque de détail de la part de Mr Lechauve (il y avait un verbe sans sujet), et il prend prétexte de cela pour arrêter le conseil à 19h45 en annonçant que l’ordre du jour sera repris lors d’un prochain Conseil à convoquer en Mai.

Mme Assemat proteste énergiquement en précisant qu’elle a fait les frais d’un retour en avion pour participer à ce conseil après en avoir raté un dont la date avait été modifiée plusieurs fois.

Entendu par Marc Vantroys